Exposition du quartier mineur à Passerelle

mercredi 13 février 2019, par Hélène Bascoul

Le 15 décembre...

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« Le goût de la liberté » ou l’insertion par l’art
Le centre d’art contemporain Passerelle proposait, hier après-midi, le quatrième « Noël à Passerelle ». L’occasion de présenter les œuvres artistiques réalisées par des mineurs suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse.
Ce samedi après-midi se déroulait la quatrième édition de « Noël à Passerelle ». Cette année encore, dans le cadre de ses activités de médiation et à l’occasion des fêtes, Passerelle, le centre d’art contemporain de Brest, proposait une grande braderie des éditions et une visite en libre accès de toutes les expositions. Il était également possible de participer à un atelier d’écriture, puis à une visite « slamée » de l’exposition des œuvres de Corita Kent, proposée par Elvi Slam Poésie. Les amateurs de sérigraphie pouvaient également réaliser un tee-shirt ou une affiche avec les élèves de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (site de Brest), à partir de graphismes qu’ils avaient créés préalablement (toujours inspirés de l’exposition en cours). Pour l’occasion, Bad Seeds, disquaire indépendant, avait concocté une playlist de Noël, permettant d’apprécier cet événement en musique.

Des œuvres réalisées par des mineurs suivis par la PJJ

Le vernissage de l’exposition « Le goût de la liberté » s’est déroulé en fin d’après-midi. Cette exposition présente des œuvres créées par des mineurs suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), en milieu ouvert ou fermé, au cours d’ateliers proposés par les associations et structures culturelles brestoises (Passerelle CAC, association La Pince, Le Quartz). Tout en découvrant le travail de différents artistes, telles Babeth Rambault ou Hélène Bascoul, ces jeunes ont pu réaliser des productions artistiques sur des supports variés : modelage, peinture, écriture de scénarios de vidéos, bandes dessinées… Dominique Guéry, directeur territorial de la PJJ, et Étienne Bernard, directeur artistique de Passerelle, ont rappelé l’importance de ce partenariat artistique, qui est aussi l’occasion de « découvrir le travail éducatif mené par les professionnels de la PJJ, leurs missions auprès des jeunes en conflit avec la loi, et de mieux comprendre les spécificités de ce public pris en charge ».

Les ateliers sont hebdomadaires depuis janvier 2018 et continuent cette année 2019 !

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